PAULINE BOTY
It was difficult for a beautiful woman like Boty to register as more than a pretty girl. Unlike her contemporary Bridget Riley, who was careful never to present herself as a woman artist, Boty allowed herself to be seen as beautiful and sexy, and because of that she was received as just beautiful and sexy, and not as serious and intellectual. Sue Tate
Pour beaucoup, le nom de Pauline Boty évoque la quintessence du Swiging London 60s. Mais contrairement à l’image qu’elle a pu laisser à la postérité, Boty n’a pas été qu’une héroine de papier glacée.
Née à Londres en 1938, la Wimbledon Bardot est avant tout une peintre accomplie. Diplômée du Royal College of art, Boty a été l’une des figures majeures du pop art en Angleterre.
Décédée d’un cancer à seulement 28 ans, son travail se retrouve pourtant éclipsé par sa réputation de baby doll, à tel point qu’il a fallu attendre près de trois décennies avant que ses tableaux ne se retrouvent exposés.
Boty se démarque dans le mouvement pop art par sa représentation très personnelle de la femme. Alors que les artistes de l’époque tendaient à instaurer la figure féminine comme objet du désir, Boty préfère explorer les questions liées à la sexualité, d’un point de vue féminin.
What I find so exciting about Boty in particular is that her work is both a celebration of the pleasures of mass culture and a critique of its problems, especially for women. She holds both these elements in tension – and that makes her work enormously valuable. Sue Tate
Plus viscérale et cérébrale que ses comparses masculins, Boty a eu du mal à s’imposer dans le paysage pop art, synonyme de détachement où l’émotion n’a pas sa place. Pourtant, Boty a su donner une autre lecture de ce mouvement.